RECHERCHE
image1

DECOUVERTE DE LA VILLE

PAYSAGE
Grâce à la beauté de ses paysages, à ses richesses
PAYSAGE
naturelles diversifiées et principalement ses abondantes ressources hydrauliques, longtemps symbolisées par les Cascades d'El Ourit, Tlemcen atoujours exercé une fascinante et irrésistible attraction sur les populations proches etlointaines, en les fixant durablement dans un site grandiose et incomparable, creuset de riches et solides traditions si enviées comme l'exprime une histoire politique très mouvementée, bien perceptible à travers les restes de ses hautes murailles... La ville blanche, ramassée sur un plateau escarpe, s'inscrit dans un décor de verdure : forêt de pins sur les hauteurs ; vignes, vergers et olivettes dans la plaine. Deux ou trois minarets dores dominent la masse banale des toits et des terrasses : les dômes des mosquées, en tuiles vernissées. brillent sous le soleil. Un peu à l'écart, une enceinte fortifiée, à demi dissimulée sous les oliviers, se signale par de massives tours carrées, à la superbe patine orangée, et par les restes d'un très haut et très élégant minaret éventré comme un vieux chêne foudroyé.

LA GRANDE MOSQUEE

PAYSAGE
Située en plein centre ville, elle est
PAYSAGE
remarquable par la régularité de ses proportions et l'imposante harmonie de l'ensemble. Huit portes y donnent accès. Elle occupé une superficie de 3.000 m2 environ et justifie son nom par l'importante étendue de ses constructions. ce fut Youcef Ibnou Tachfine, le fondateur de la dynastie Almoravide qui aurait construit vers 1102 un édifice d'une nudité ascétique et Ali Ben Youcef qui en 1136 agrandit la Mosquée, embellit le Minaret primitif, le Mihrab, la Net médiane et la Coupole en avant du Mihrab. EN 1236, Yaghmoracen, le fondateur de la dynastie Zianide construisit sept nouvelles nefs, donna à la Mosquée ses dimensions et son plan actuel, la dota d'un Minaret et d'une coupole centrale où fût suspendu un grand lustre. Elle constitue avec celle d'Alger et de Nédroma, l'une des trois Mosquées construites par les Almoravides.

MANSOURAH

PAYSAGE
Ce ne fut d'abord qu'un camp militaire établi par le Sultan Mérinide ABOU YACOUB en 1299, lors du premier siège de Tlemcen Le siège se prolongeant, le Sultan se fit bâtir, à l'approche du rigoureux hiver tlémcénien, une demeure royale, jeta les fondation d'une mosquée pour lui et ses armées et fit édifier des habitations pour ses soldats et les fonctionnaires royaux, le tout fut défendu par une muraille. Cette ville improvisée reçut le nom El Mahala El Mansourah "le Camp victorieux". Au bout de deux ans, le Sultan fît bâtir un mur d'enceinte considérable, car Tlemcen, étant fermée au négoce très important dont elle était le siège, par un blocus rigoureux, toute l'activité commerciale fut déviée vers Mansourah dont l'étendue s'accrut. la population augmenta et ce ne fut plus un camp mais une ville qui prit un accroissement prodigieux et s'appela "Tlemcen la Neuve".
PAYSAGE
Le Sultan y fit édifier alors des bains, des caravansérails, un hôpital et une mosquée dont le minaret, était aux dires des historiens, d'une hauteur extraordinaire, et, donna à la ville, le nom d'El Mansourah. Ce siège dura plus de huit ans. Tlemcen fut sur le point de céder, mais Abou Yacoub fut tué par un de ses esclaves, et, les Mérinides quittèrent Mansourah, qui fut alors détruite en grande partie par les assiégés de la ville. Ce n'était que partie remise, un deuxième siège de Tlemcen fut entrepris en 1335 par Abou El Hassan, le Sultan noir qui restaura les fortifications et reconstruisit les maisons démolies. Cette fois Tlemcen céda, mais le conquérant n'abandonna pas son camp pour sa nouvelle conquête et fit de Mansourah, la ville officielle, le siège du gouvernement Mérinide dans le Maghreb central.Il y édifia un vaste palais, le "Palais de la Victoire" avec de vastes dépendances, des jardins, des pièces d'eau. Les Mérinides durent à nouveau quitter Mansourah et les Zianides en revenant au trône, frappèrent d'un arrêt de mort cette ville voisine rivale de leur capitale, et démantelant les murs, y firent passer la charrue et la transformèrent en champ de culture. Tout ne fut pas perdu, puisque dalles, colonnes et chapiteaux d'onyx de la mosquée de Mansourah et du "palais de la Victoire" servirent pour la construction d'autres mosquées et que subsistent actuellement des vestiges importants de enceinte, de la mosquée et de la MAUSALLA.



SIDI BOUMEDIENE

PAYSAGE
CHOAIB IBN HOCINE EL ANDALOUSSI surnommé ABOUMEDIENE EL GHOUTS et dans le langage populaire SIDI BOUMEDIENE. est né à SEVILLE en 520 (H), 1126 (G). Il étudie à FES, auprès de maîtres de grand renom. Principalement, il fut élève du cheikh ABOU YEZA, qui l'initia aux secrets du soufisme. Quittant Cheikh ABOU YEZA, pour prendre le chemin de l'Orient, ayant déjà acquis la renommée de théologien consommé, il arrive à Tlemcen et comme il cherchait la solitude, il se retira au dessus d'EL EUBBAD, auprès du tombeau de OUALI SIDI ABDELLAH BEN ALI. Après un séjour d'une certaine durée, il dit adieu à Tlemcen qu'il ne devait revoir qu'une fois, longtemps après, et pour y mourir. Il se dirigea vers l'Orient, s'arrêtant à toutes les villes importantes qui se trouvaient sur sa route. Arrivé à la Mecque, il fait connaissance avec Chikh SIDI ABDELKADER EL DJILALI qui complète alors son instruction sur la doctrine soufie et fit de lui son disciple bien aimé. SIDI BOUMEDIENE voyageait beaucoup. Il professa à BAGHDAD, à SEVILLE, à COURDOUE, à BOUGIE. A la mort de son maître, il devint le plus célèbre de tous les Cheikhs que ce ouali avait formé à son école. Renoncement au monde, contemplation des mystères divins, recherche des secrets du spiritualisme : c'était un soufì parfait. D'une éloquence rare, il en fut durant sa vie, un des propagandistes les plus autorisés. Il s'établit définitivement dans cette dernière ville où la science était alors en grand honneur, entouré de la vénération publique, "à la connaissance approfondie des dogmes de l'islam, il gagnait celles des lois morales, mais ce qui le distinguait de tous les autres savants de son siècle, à un degré éclatant, c'était la perspicacité merveilleuse avec laquelle il avait sondé les mystères de la vie spirituelle. Rien n'était caché pour lui des choses du monde invisible. Il avait écrit plusieurs traités de doctrines spiritualistes et il se plaisait à composer des poésies allégoriques, il fut surnommé le Cheikh des Cheikhs, le ouali, c'est à dire l'ami de Dieu, le Saint, le Kotb, ce qui signifie littéralement le pôle, dans le langage mystique du soufisme. C'est le Saint par excellence, le Routs. Cest également un être unique qui occupe un degré plus élève encore dans l'échelle mystique. Il est le recours suprême des affliges, le sauveur. Il quitte BOUGIE à l'appel du Sultan ABOU YOUCEF YACOUB EL MANSOUR, Sultan ALMOHADE. pour MARRAKECH. Arrivé à AIN TEKBALET, aux environs de TLEMCEN, SIDI BOUMEDIENE indique à ses compagnons le Ribbat d'EL EUBBAD, puis il s'écria, comme inspiré : "combien ce lieu est propice pour y dormir en paix de l'éternel sommeil". A sa mort, Il dit d'une voix éteinte : "'Dieu est la vérité suprême. Allah Oua El Hak". Il est mort en 594 (H), 1197 / 98 (G,), à l'age de 75 ans.
image1Copyright © 2010