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LE MUSEE DE TLEMCEN

PAYSAGE
Située sur le côté ouest de la place Khemisti ancienne Mosquée Sidi Bel Hassan. Construite par Abou Said Othmane, prince Abdelouadid, fils aîné de Yaghmorassen en 696 (H) 1297 (G) en l'honneur de l'Emir Abou Amar Ibrahim, père d'Abou Said Othmane, prince brillant et diplomate avisé, l'édifice porte le nom d'Abou El Hassan Ben Yekhlef Ettenessi, savant qui vécut sous le règle d'Abou Said Othmane et célèbre jurisconsulte qui a professé avec éclat dans ce mesdjid. Comme cela arrive souvent en pays musulmans, les siècles donnent le pas à la gloire religieuse des savants et des saints sur la gloire politique des monarques et des Emirs d'où cette appellation. Les faibles dimensions et la richesse de l'ornementation laissent penser qu'il servait d'oratoire princier. Cette mosquée, ne conserva pas malheureusement sa destination première et, eut beaucoup à souffrir de ses affectations successives. Dés le début de la conquête française, elle servit de magasin à fourrage, puis école arabo-française, puis de Musée, destination qu'elle garde encore de nos jours. Installé en 1901, le Musée occupé l'oratoire de Sidi Bel Hassan, ainsi que la salle voisine, emplacement de l'ancienne cour de la mosquée et une salle au premier étage. Il comporte de nombreux vestiges de l'art Almoravide, Zianide ainsi que des armoires comportant des vestiges trouvés lors des fouilles de Siga, de Honaïne et de la mosquée d'Agadir, et des pièces de monnaie Almohades et Romaines.

AGADIR

PAYSAGE
C'est au niveau d'AGADIR (la forteresse en berbère), qu'était située la Pomaria romaine et c'est la que se trouvent, après la conquête de l'Afrique du nord par Idriss 1er, les traces de la mosquée qu'il fonda en 790 et dont on a retrouvé les fondations au cours de fouilles récentes. C'est l'un des monuments de Tlemcen dont l'édification première remonte le plus loin dans le passé. Elle subit de nombreuses restaurations, reçut de nombreux compléments au cours de l'histoire de la ville avec Idriss I, les Omeyades de Cordue, les Béni Zianes y ajoutèrent ou y firent de nombreuses réparations. La mosquée subit le sort de la ville. Elle cessa d'être fréquentée au fur et a mesure que la ville se déplaçait vers l'ouest et que s'édifiait TAGRART par les Almoravides au 11eme siècle. Il ne subsiste du mur d'enceinte qui entourait la ville a ce niveau que des minces traces et de la mosquée que le minaret, vraisemblablement oeuvre de YAGHMORACEN, au 13eme siècle, que l'on peut admirer en bordure de la route, au milieu de jardins et d'habitations. De forme quadrangulaire, classique du point de vue composition, avec des proportions très élégantes, il est d'une hauteur de 25,60 m et comporte 127 marches.

LE MECHOUAR

PAYSAGE
Haut lien de l'histoire du peuple algérien, témoin de 8 siècles d'une civilisation arabo-musulmane et des heures fastes de la "Perle du Maghreb", symbole de notre identité nationale, la vieille citadelle du MECHOUAR est un rectangle d'environ 200 sur 150 m édifiée en 1145 sur l'emplacement même où le roi Almoravide YOUCEF BEN TACHFINE avait planté sa tente lors du siège d 'Agadir. Ce furent simplement, au début, des bâtiments servant de résidence aux gouverneurs Almoravides puis après eux, aux gouverneurs Almohades. Son destin changea avec l'arrivée au pouvoir des Zianides. Ce fut YAGHMORACENE qui, après avoir abandonné sa résidence royale de QASR EL QADIM, voisin de la grande mosquée, y jeta les fondations d'un nouveau palais : LE MECHOUAR. Ses successeurs y apportèrent de nombreux embellissements. La mosquée fut édifiée en 1317 /1318 par ABOU HAJVIMOU MOUSSA ler, puis ses successeurs en firent leur oratoire ordinaire. Le Mechouar devint, en même temps qu'un palais, une sorte de résidence forcée où il retint près de lui, les otages pris aux rebelles de MEDEA et à toutes les tribus. La ceinture de hautes murailles qui l'entoure fut l'ouvre d'ABOU ABBES AHMED, 13eme Prince Zianide. Ce fut la résidence officielle des Princes Zianides : y vivaient aussi. le personnel de la cour et les Emirs étrangers, et, c'était là que les rois de Tlemcen tenaient conseil avec leurs ministres d'où l'appellation de MECHOUAR. Une brillante vie de cour y exista sous le règne de ABOU HAMMOU II, et une réception éclipsait en splendeur toutes les autres : C'était celle de la célébration du Mouloud, anniversaire de la naissance du Prophète, où le Prince prônait dans la salle principale, au milieu des dignitaires, révolus de leurs habits d'apparat et en présence du peuple, cette magnifique réception agrémentée par la présence des poètes qui venaient y réciter leurs vers se terminait par un repas et la prière du matin faite en commun.

BAB EL KERMADINE

PAYSAGE
Il s'agit d'un des vestiges de l'enceinte de Tlemcen, située au nord ouest de l'ancienne ville. Bab El Kermadine ou porte des tuiliers, est justement célèbre car c'est à ce niveau que YAGHMORASSEN, en passant ses troupes en revue, faillit être massacré par le chef de sa garde chrétienne.Le nom de Bab El Kermadine, porte des tuiliers, provient du fait que l'on rencontre dans le pisé qui a servi à la construire, de nombreux fragments de poterie, traduisant vraisemblablement le fait qu'il existait là une industrie céramique assez développée.Encore à ce jour, des vestiges importants en subsistent. Il sont constitués par un mur médian de 12,50 m percé d'une petite tourelle et flanqué de différentes tours tant à l'Est, qu'à l'ouest. Latéralement et en arrière, on trouve des murailles : l'ensemble constituant pour l'époque, un ensemble de fortifications très développé.



Rabb Ephraïm Aln'Kaoua

C'est pour échapper à l'inquisition en Espagne dont ses parents ont été victimes, que le Rabb Ephraïm Aln'Kaoua, vint en 1391 s'installer à Tlemcen, au sein de la communauté juive.

Rabb Ephraïm Aln'Kaoua
Sa compétence en médecine et sa piété le firent élever comme chef de cette communautés. La providence aidant, le Rabb ayant soigné avec succés une fille de prince, la communauté qui primitivement était répartie entre Agadir et Tlemcen, obtint d'être regroupée dans le quartier le plus central de la ville, à 20 m du Méchouar où elle prédomina jusqu'a indépendance Mort à Tlemcen en 1442, sa sépulture située dans le cimetière israélite, devint un objet de vénération et un lieu de pèlerinage, au mois d'avril, pour tous les Israélites d'Afrique du nord et d'Europe. De simples pierres tumulaires au niveau du sol indiquent le Tombeau du Rabb, de ses fils et des autres membres de sa famille. Au fond du jardin, la cour où il pratiquait ses ablutions a été aménagée en fontaine dans laquelle les pèlerins viennent jeter des pièces de monnaie en formulant des voux.

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